Et Greg Mclean se résout pour sa conclusion à rejoindre quelque peu les conventions du genre, avec d'une part un happy end. Pouvait-il en être autrement? Oui si on s'en tient à la franchise. Non si on s'en tient au développement du personnage de Eve qui aura pris le pas sur celui du psychopathe tout au long des six épisodes. L'auteur ne parvient pas pour autant à faire ses adieux à sa créature (prévisible dés lors que Eve ne porte pas le coup de grâce), ça aurait pu être le but ultime de la série. Un enterrement en première classe. Le filon reste exploitable et si c'est pour avoir d'autres épisodes de cette même qualité, je lui donnerais raison.
Non ce qui m'a peut-être le plus gêné, c'est ce choix de justifier les actes de Mick Taylor. L'absence de motivations, la gratuité des massacres du tueur en série, c'était ce qui faisait la singularité de Wolf Creek. Une sorte de force brute lâchée dans la nature sauvage qui nuisait tel un razorback dément fonçant dans le bush sur tout ce qui bouge. Donc là , on n'échappe plus à l'enfance difficile, tout ça... Bon, ça se tient, mais conserver une part de mystère c'est souvent ce qui permet de préserver le maléfice de l'épouvante.
On obtient néanmoins au bout du compte une balade australienne assez barrée et jouissive qui s'affranchit avec une chouette insouciance des normes et modes actuelles. Il s'agit de faire le boulot, de tenir un récit avec du bon sens (du rythme et des situations). C'est un peu comme le retour de George Miller avec Mad Max l'année dernière et la branlée collée à l'ensemble des blockbusters américains gonflés à l'hélium et aux dollars. On est terre à terre en Australie. On n'est pas là pour faire semblant.
Non ce qui m'a peut-être le plus gêné, c'est ce choix de justifier les actes de Mick Taylor. L'absence de motivations, la gratuité des massacres du tueur en série, c'était ce qui faisait la singularité de Wolf Creek. Une sorte de force brute lâchée dans la nature sauvage qui nuisait tel un razorback dément fonçant dans le bush sur tout ce qui bouge. Donc là , on n'échappe plus à l'enfance difficile, tout ça... Bon, ça se tient, mais conserver une part de mystère c'est souvent ce qui permet de préserver le maléfice de l'épouvante.
On obtient néanmoins au bout du compte une balade australienne assez barrée et jouissive qui s'affranchit avec une chouette insouciance des normes et modes actuelles. Il s'agit de faire le boulot, de tenir un récit avec du bon sens (du rythme et des situations). C'est un peu comme le retour de George Miller avec Mad Max l'année dernière et la branlée collée à l'ensemble des blockbusters américains gonflés à l'hélium et aux dollars. On est terre à terre en Australie. On n'est pas là pour faire semblant.